Réuni dès 2007 autour d’influences communes – Morphine, Nick Cave, Tom Waits, Sixteen Horsepower, Joy Division, ou Thee Silver Mount Zion – Bärlin compose une musique mêlant différents genres musicaux et reposant sur une combinaison originale : clarinette/chant, basse et batterie.
Clément, Laurent et Simon ont sorti leur premier album éponyme en 2012 puis leur second intitulé Emerald Sky en 2015. En 2018, le groupe repart en studio pour enregistrer seize compositions nourries des cinq dernières années d'expériences et de rencontres artistiques. The Dust of Our Dreams est la première partie de ce dyptique.
Avec The Dust of Our Dreams, Bärlin renouvelle l'art du clair-obscur dans une œuvre ciselée où les profondeurs de l'intime sont traversées par de vibrantes lueurs. Enregistré entre les mains de Gautier Dupont, le grenier d'un bärliner et le Pure Hour Studio, cet opus amorce un véritable tournant dans l'histoire du trio lillois. La réalisation confiée à Ludovic Tartavel du Studio de la Grande Armée et à Benjamin Joubert du Biduloscope donne une nouvelle dimension aux timbres des voix et de la clarinette, aux résonances de la batterie comme aux notes de la basse, plus sidérale que jamais. On pourrait citer Swans, Tindersticks ou Henri Texier parmi les influences venant rejoindre Nick Cave, Tuxedomoon et Woven Hand mais force est de constater que Bärlin, ici plus que jamais, se joue des étiquettes et des frontières de genres.
Pour vous donner une petite idée, voici leur dernier clip extrait de cet album :
Il est certain que la clarinette ajoute une touche inédite à leur musique, mais pas que. Leur musique difficilement classable envoûte et fait voyager l’auditeur. Certains moments laissent place à la musique, d’autres au chant, mais à chaque instant les mélodies nous projettent ou nous remémorent de très belles images en tête. Un album qui se déguste.
Notre coup de coeur : Pagan Rituals.