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[Chronique] Chasseur - Crimson King


© Anne Gontier

La scène Bretonne regorge d’artistes plus formidables les uns que les autres. Mais on doit l’avouer, il y en a certains qui sortent du lot. Chasseur en fait partie. Détrompez-vous, vous ne verrez pas ce Rennais fusil à la main puisqu’il doit son nom au célèbre Paris, Texas de Wim Wenders. Cet artiste de cold wave pop électronique, hypnotique et sensuel à la voix grave mi-chantée / mi-parlée a de plus des influences plus que louables puisqu’on parle de Daniel Darc, Alain Bashung, New Order ou encore Suicide.


Après un premier EP Dans la ville, sorti en 2017, son premier album Crimson King est sorti vendredi dernier. Un premier opus qui s'articule autour de l'érable rouge du même nom. Un arbre sous lequel reposent les cendres de son père disparu en mars 2018. Un album personnel co-écrit avec l’écrivain Nathalie Burel.


Après plusieurs titres dévoilés depuis le confinement et accueillis comme il se doit, l’arrivée de cet album est une véritable révélation de la scène française pour cet artiste et poète hors norme. Il y a sans conteste une élégance mélodique qui hypnotise à souhait et donne plaisir à l’auditeur qui voyage le temps de 11 titres tous plus riches et nutritifs les uns que les autres. Un artiste que l’on a hâte de découvrir en concert.


Nos coups de coeur : Je me souviens de tout, Ailleurs et Le vent.




Pour plus d’infos :




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