À l’initiative de Pierre Duneau (Memories Of A Dead Man) et Etienne Sarthou (AqME), Deliverance groupe de Sludge, Black Metal et Post Metal voit le jour en 2013. S’ensuit la même année un premier EP Doomsday, Please puis en 2017 leur premier album CHRST.
Aujourd’hui accompagnés pour les lives de Sacha Février à la basse et Fred Quota à la batterie, ils viennent de sortir le 21 février dernier leur second album Holocaust 26:1-46 chez Deadlight Records.
Les textes sont de Pierre et la musique est composée, enregistrée et mixée par Etienne dans son studio Hemlig de Saint-Ouen. Pour le mastering, ils ont fait appel à Magnus Lindberg et son Redmount Studio de Stockholm.
L’écriture de cet album s’est réalisée en un an et demi, et qu’on ne se le cache pas, financièrement notamment, aujourd’hui c’est une chance pour tout artiste d’avoir son propre studio pour avoir le temps de créer et de composer à son aise. Et bien évidemment.. le résultat est là !
Avec ce nouvel opus, Deliverance affirme sa personnalité déjà travaillée sur leur 2 premiers. Cet album s’ouvre vers d’autres horizons plus mélodiques, ambiants et expérimentaux. Ils n’hésitent pas à modeler (certains diront dénaturer) le Black Metal à leur sauce. On peut parfois y entendre quelques touches d’indie rock électro et de post-rock, comme dans The Gyres. On aime ou on n’aime pas, les puristes du black metal en seront surement choqués mais Holocaust 26:1-46 n’en reste pas moins sur une bonne base et dose de ce genre extrême avec un bon assaisonnement de sludge. La pochette et les photos promo annoncent d’ailleurs la couleur : Atmosphère sombre et pesante. Une réussite.
On comprend mieux qu’ils ont été remarqués par la production du Hellfest pour ce produire lors de la 15ème édition, initialement prévue cette année mais annulée pour les raisons qu’on connait. Mais ça n’est que partie remise, on l’espère pour eux et pour vos oreilles !
Nos coups de coeur : God in Furs et The Gyres.
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