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[Interview] No Yelling

Le 11 octobre prochain sortira le nouvel album de No Yelling, Silence. Nous avons posé quelques questions à Nicolas, guitariste du groupe.

De gauche à droite : Seb, Mat, Yan et Nicolas.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ? 


Bonjour, je suis Nicolas, du groupe de Rock/Post-rock NO YELLING, basé à Bayonne. Le groupe existe depuis 10 ans maintenant, et comporte 4 membres : Mat à la guitare et au chant, Seb à la basse, Yan à la batterie mais aussi aux claviers et toute la partie electro/programmation, et moi-même à la guitare.

Nous avons sorti un EP en 2014, A is watching you puis nous avons fait un petit break côté live entre 2016 et 2017 pour nous concentrer sur la composition de nouveaux morceaux.

En 2018 nous avons signé sur le label Celestine Records et nous avons enregistré notre album Silence, qui sort le 11 octobre 2019.


Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique ? 


J 'ai toujours écouté beaucoup de musique et j'ai débuté le piano très jeune. Mais je crois que le véritable déclic a eu lieu à l'adolescence, comme beaucoup. J'avais un copain qui jouait dans un groupe de reprises , du Led Zep, du Red Hot... quand je l'ai vu en concert, je me souviens m'être dit que je voulais faire pareil .

J'ai acheté ma première guitare (à crédit) la semaine suivante. Ça fait 25 ans maintenant....



"Nous avons tous progressé à la fois dans la méthodologie et dans le son. "


Dans quel état d’esprit avez-vous enregistré ce nouvel EP ?


Ha ha ! je ne sais pas où se situe exactement la limite entre l'EP et le LP. C'est vrai qu'il n'y a que 6 morceaux, mais on arrive sur un bon 45 min car ils sont assez longs, et pour nous on est clairement sur un format album , autant dans la durée que dans l'intention.

Pour ce qui est du travail en studio ça été une expérience incroyable. Alain Brunet, notre ingé son du label Celestine, est un vrai passionné et il a été d'une grande patience avec nous. Nous avons tous progressé à la fois dans la méthodologie et dans le son.

Nous avons quand même passé 15 jours en immersion quasi totale dans le studio, puis nous y sommes retourné plusieurs fois pour les arrangements, un peu de production, le mixage, etc... un bon mois en tout. On a pu prendre le temps d'essayer plein de configurations différentes au niveau des batteries, des guitares, des amplis... On s'est éclaté.

Pour des musiciens, c'était un peu Disneyland, même si c'était fatiguant. Nous avons réalisé 2 vidéos de notre séjour là-bas, allez y jeter un œil sur notre site, vous verrez que l'ambiance était très bonne !




Vous avez des titres qui vont de 6 à 8 minutes, ce qui n’est pas un reproche bien au contraire, mais n’avez-vous pas peur d’avoir quelques difficultés a être accepté par les radios ? 


A vrai dire on ne s'est jamais vraiment posé la question. On aime bien prendre le temps de poser les ambiances dans nos morceaux, et de les laisser évoluer. Ce n'est qu'après coup qu'on se rend compte qu'on a encore dépassé 7 min... Et on ne s'est jamais dit qu'il fallait raccourcir pour passer à la radio.


Vous avez fait appel à Nick Zampiello pour le mixage, pourquoi ce choix ? 


En fait nous ne le connaissions pas. C'est Alain (Celestine Records) qui nous a proposé de travailler avec lui. Ils ont collaboré sur de nombreux projets, et Alain nous l'a conseillé par rapport à la qualité de son travail sur le mastering, notamment pour le master vinyle. Ce n'est que dans un deuxième temps que nous avons découvert les centaines de références de son catalogue avec des petits noms comme Caspian, Lofofora, Pelican, Isis, Converge...



"Il y a un gros travail collectif, et le résultat final est souvent très différent de ce qu'on avait imaginé au départ."


Comment se déroulent la composition et l’écriture ? 


Tout dépend qui compose. Mat (le chanteur) arrive souvent avec juste une idée d'enchainements d'accords et un semblant de mélodie de chant, puis on essaye différentes choses à partir de là.

Yan (le batteur) est celui d'entre nous qui a le plus grand bagage musical théorique, il apporte des morceaux écrits d'un bout à l'autre pour chaque instrument, et on modifie ensemble la structure et certains arrangements.

Quand à moi j'arrive aussi avec des morceaux finis au niveau des guitares surtout, mais que l'on retravaille tous ensemble.

Dans tous les cas il y a un gros travail collectif, et le résultat final est souvent très différent de ce qu'on avait imaginé au départ.

Pour l'écriture, c'est Mat qui est aux commandes, mais il n'écrit les textes qu'au dernier moment, quand l'instrumental est assez avancé pour qu'il s'en dégage un thème qui l'inspire. Ça peut être assez frustrant pour nous autres qui aimerions parfois avoir le chant plus tôt pour s'appuyer dessus, mais c'est sa manière de fonctionner alors on respecte.


Une tournée est-elle prévue ? 


Oui, nous avons pas mal de concerts prévus en Aquitaine ces prochains mois. Et il en reste encore quelques uns dont nous devons confirmer les dates.

Nous aimerions organiser une tournée plus importante en France pour 2020, mais c'est une sacrée organisation et ce n'est pas évident de trouver des dates loin de chez soi quand on n'a pas de tourneur. Mais on y travaille. Si vous avez des pistes, nous sommes preneurs.




Quelles sont vos influences musicales ? 


Nous avons tous plus ou moins baigné dans le rock des années 70 avec en particulier Led Zeppelin et Pink Floyd, puis dans le rock alternatif des années 90, Nirvana, Pixies, Sonic Youth...

D'autres influences se sont ouvertes à nous par la suite, comme Portishead, Radiohead, Es3kiel, Sigur Ros, Archive, Caspian, Explosions in the Sky...

C'est un mélange de tout ça qui transparait aujourd'hui dans notre musique


Votre premier et dernier CD/Vinyl acheté ?

 

Alors, ça date un peu mais je crois que le premier CD acheté avec mes sous devait être l'album Nevermind de Nirvana. Et le dernier acheté c'est un vinyl du groupe Explosions In The Sky , Take care, take care, take care.


Le dernier concert en tant que spectateur qui vous a marqué ? 


Roger Waters à Madrid l'an dernier, un show assez incroyable. Mais de mes plus beaux souvenirs de live reste Radiohead aux arênes de Nîmes en 2012 , avec une version complètement démente du morceau Idiotèque.


Le mot de la fin ? 


Allez écouter notre musique, et si vous aimez, parlez en aux gens que vous aimez.

Si vous n'aimez pas c'est pas grave, parlez en aux gens que vous n'aimez pas... Le partage, c'est important.




Pour lire notre chronique sur l'album :




Pour plus d'infos :




Prochains concerts :


17 octobre : Boardriders Quiksilver / Capbreton, France

19 octobre : Sonatik / Bordeaux, France

24 octobre : Boardriders Quiksilver / Saint-jean-de-luz, France

25 octobre : The Roof / RELEASE PARTY / Bayonne, France




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